Sur le Coton atmosphérique, ou fil de la vierge
étoient alors au terme que j’ai décrit dans mon mémoire sur les orages (1),
terme dans lequel on voit une multitude d’éclairs se succéder presque sans
interruption, sans être accompagnés ou suivis d’autant de coups de tonnerre.
Sur le coton atmosphérique, ou fil de la vierge.
Chacun connoît ces filamens ou flocons cotonneux, tantôt simples, tantôt réunis
en grand nombre, d'une blancheur éblouissante qui s'accrochent à tout ce q'ils
touchent, et qu'en certains temps de l’année, et dans certaines circonstances,
l'on voit voltiger en abondance dans l'atmosphère.
Le peuple donne à ces filament singuliers le nom dé fil de la vierge, et l'on
croit que ce sont des fils de quelque espèce d'araignée emportés par lé vent et
dispersés dans l'air.
J'ai bien des fois observé cette production particulière, et cependant je n'en
connois positivement ni la nature, ni l'origine ; mais ce que j'ai remarqué à
son égard, me persuade qu'on est dans l'erreur, en regardant cette matière comme
un produit, soit de quelque arachnide, soit de quelque insecte. Ce n'est pas non
plus le duvet d'aucune plante ni d'aucun fruit végétal qui donne lieu
(1) Annuaire météor. n° 9, p. 200.
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